Arago, le processeur photonique pour l’IA

Alors que la puissance de calcul est primordiale dans la course à l’IA générative, la start-up Arago ambitionne de transformer les data centers. Sa vision : des puces photoniques. Celles-ci utilisent des lasers, plutôt que les transistors présents dans les cartes graphiques utilisées actuellement pour entraîner et faire tourner les derniers modèles. Elles reposent ainsi sur des photons – des particules de lumière – au lieu des électrons.

Selon Arago, cette approche permettrait de diviser par dix, voire encore davantage, la consommation énergétique par rapport aux cartes graphiques, un atout de taille pour réduire les coûts de l’IA. En outre, ces puces resteront compatibles avec les logiciels et les infrastructures existantes. Créée à l’été 2024, la start-up vient de lever 26 millions de dollars pour poursuivre la R&D et lancer la commercialisation de son premier processeur photonique au cours des prochains mois.

Dottxt, l’IA qui parle avec les ordinateurs

Si l’intelligence artificielle générative peut imiter la syntaxe humaine, elle n'a pas encore appris la syntaxe des ordinateurs. C’est à cette limitation que dottxt souhaite répondre. Sa solution pour y parvenir: la génération structurée. Avec cette technique, la start-up française explique proposer une sorte de correcteur orthographique, forçant les grands modèles à produire des résultats conformes à des langages informatiques.

Lancée il y a un an, dottxt propose une bibliothèque open source qui a déjà été téléchargée plus de trois millions de fois sur GitHub, la plateforme utilisée par les développeurs. OpenAI et Cohere feraient partie des premiers utilisateurs. Capitalisant sur ses premiers succès, la start-up a levé 12 millions d’euros auprès d’investisseurs, au cours de deux levées de fonds menées à quelques mois d’intervalle. Ses dirigeants souhaitent favoriser l’adoption de leur technologie, avant de commencer à commercialiser une solution payante destinée aux entreprises.